HEISENBERG : La physique a-t-elle démontré l’existence de Dieu ?

Allemagne, 1938. Werner Heisenberg, un des plus grands spécialistes de la mécanique quantique, a mis son talent au service du régime nazi. Il dirige au Wilhem Kaiser Institut le programme d’armement nucléaire de l’Allemagne, la terrible Allemagne, celle d’Hitler, celle qui vient d’absorber goulûment l’Autriche dans l’Anschluss. Werner fouille dans l’infiniment petit, fouine dans la soupe des atomes, des photons et autres bosons, à la recherche de la clef qui permettra de doter son Führer de l’arme absolue : la bombe A.

Werner met sous la lumière de ces appareils, des phénomènes étranges, des comportements mystérieux qui ne répondent à aucune logique, en tous cas pas à notre logique Newtonienne, établie par un savant au crâne bosselé par des pommes tombées d’un arbre.  Il découvre des couples de particules, l’une chargée positivement (particule), la seconde négativement (antiparticule), qui apparaissent du néant et qui, lorsqu’elles s’accouplent à nouveau dans la purée quantique, disparaissent pour toujours…

Déjà avant lui, son compatriote Max Plank avait découvert d’étranges phénomènes dissimulés derrière un mur. Derrière un mur ? Oui, derrière un mur : Depuis toujours, l’homme avait essayé de remonter le temps, pas en machine, laissons cela aux romanciers fantaisistes, mais avec les outils merveilleux de la physique. Ils avaient imaginé l’univers, il y a 10 ans, il y a 100 ans, un million d’années et puis au-delà, bien au-delà… Ils sont remontés très loin, aux temps jadis, à l’époque où la matière, telle que nous la connaissons aujourd’hui, n’existait pas. Pour réaliser un tel voyage, il avait fallu inventer de nouvelles sciences, car la mécanique newtonienne (celle des savants sous les pommiers) n’était plus suffisante.

La mécanique quantique était née. Elle avait permis notamment d’expliquer comment les très très petites pommes (de la taille d’un atome) se comportaient (et se comportent d’ailleurs toujours). Et elles se comportaient bizarrement !!! Elles étaient partout, mais nulle part, à deux endroits différents sans y être vraiment… On les appela les particules quantiques.
Max, pourtant libre dans sa tête, a lui aussi remonté le temps, au delà de notre imagination, presqu’au top départ de l’univers, le temps 0. Presque, mais pas au temps 0… Il s’est heurté au fameux mur, le mur des 10-44 secondes ! C’est très peu, je vous l’accorde, c’est un zéro, une virgule, 43 zéros derrière et enfin un 1 (0,00000……..01 seconde). Mais, il fut impossible pour lui de remonter le temps au-delà.

Qu’y avait-il avant ces 10-44 secondes ? 

Derrière ce mur, toutes les lois de la physique classique (newtonienne), mais aussi celles de la mécanique quantique ont explosé en vol, se sont désintégrées. Derrière ce mur, tout a divergé vers l’infini, la température, la pression. et d’autres encore.

Le temps et l’espace n’avaient plus de pertinence dans ce monde étrange. En fait, il venait de débusquer une zone interdite à l’homme, à jamais inaccessible, même à sa pensée. Le calcul, les progrès de la science n’étaient, et ne seraient, jamais d’aucun secours.
Comme imaginer un monde sans espace, sans temps, aux températures et aux pressions infinies ?
Mais revenons à Werner. en 1943.

Werner et l’Allemagne

L’Allemagne va perdre la guerre, c’est maintenant une certitude. A moins qu’une arme absolue sorte de l’un des cerveaux qui travaille pour le Führer. Werner n’arrivera pas, pour le bonheur du monde, à ses fins et la bombe A restera une exclusivité américaine.

Mais il n’aura pas travailler en vain. En un simple théorème que j’ai, il y a bien longtemps, laissé aux spécialistes, il a démontré l’existence de l’incertitude, de l’inaccessibilité aux neurones humains : il est impossible de connaître à la fois la vitesse d’une particule et sa position. Soit vous savez où elle est, soit vous connaissez sa vitesse, mais jamais les deux simultanément, c’est mathématique.

L’inaccessibilité toujours… Des zones hors d’atteinte de l’esprit humain, qui ne peuvent se concevoir, même avec les puissants outils de la science, même par l’imagination.

Cela ne ressemble-t-il pas à une définition de Dieu ?

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