
Je l’avais vue il y a 20 ans à Paris,un peu déçu par la sobriété de sa prestation. Je lui ai donnée une seconde chance et là ce fut un feu d’artifices, des Rires et des Chansons et une voix qui n’a pas vieillie.
Je l’avais vue il y a 20 ans à Paris,un peu déçu par la sobriété de sa prestation. Je lui ai donnée une seconde chance et là ce fut un feu d’artifices, des Rires et des Chansons et une voix qui n’a pas vieillie. Amoureuse derrière son piano, Véronique intime nous raconte sa Drôle de vie, des chansons autobiographiques souvent bien chargées de douleurs, d’amours difficiles et d’alcool. On est dans les années 70, quelque part au Canada, dans un bar américain où chacun donne son meilleur pour faire sonner des tubes planétaires, Bahia, Vancouver, Alia Souza. Puis la lumière faiblit. Véronique est seule sur scène. Habillée d’une lumière bleue, de cuirs à franges et d’un piano noir, elle nous offre ses perles trentenaires à peine entamées par le temps : Amoureuse et Ma Révérence.
Autour d’elle, de fabuleux musiciens, comme l’incroyable trompettiste centenaire (ou presque) Steeve Madaio, qui souffle comme un jeune homme des improvisations sensuelles (les mots de Véro) ; deux choristes extra-terrestres, des cuivres surchauffés, un batteur qui doit être bien fatigué à l’air où j’écris ces lignes), un percussionniste pour apporter de la couleur aux titres les plus sud-américains… que des mâles finalement autour de l’inoxydable Véro…
A voir absolument.
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