Les étriqués de la semaine

Lorsque l’intérêt général est manifestement attaqué par des personnes publiques, le petit-père Combes accuse.

Les pilotes d’Air France et le SNPL

Le (trop) puissant syndicat des pilotes de ligne (le SNPL) refuse de renoncer à ses immenses avantages (privilèges) acquis au nom de la justice sociale (sic). Un effort de leur part est indispensable pour que la compagnie rejoigne des coûts d’exploitation supportables. Quels sont les chiffres :  » Un commandant de bord chez Air France, ou encore son homologue chez Transavia, la filiale à bas coûts, touchent par exemple 110 000 à 120 000 euros bruts par an. Un commandant de bord en fin de carrière, sur A380 par exemple, le navire amiral de la compagnie Air France, émarge à environ 200 000 euros bruts par an. » Les autres salariés, qui ont de leur côté accepté d’immenses sacrifices, fustigent l’attitude de ces « nantis » qui met en péril l’avenir de la société.

Le SNPL n’est pas le propriétaire de la compagnie nationale et n’est nullement légitime lorsqu’il s’agit de parier sur son (absence d’) avenir pour protéger ses privilèges d’un autre temps. AIR FRANCE nous appartient tous. Le SNPL n’en a cure. De gros salaires, de beaux uniformes et pas trop d’heures de vols, voilà ce qui l’intéresse. Le SNPL est purement corporatiste. Il est une honte pour l’action syndicale. L’intérêt général n’est manifestement pas sa préoccupation.

Claude Guéant

Un vrai étriqué. Il estime que ses indemnités l’étaient aussi lorsqu’il était le ministre de l’intérieur. M’enfin ! Il connaissait les règles du jeu lorsqu’il a accepté ce poste ! Tous ses menus frais étaient payés et il disposait d’un salaire plus que convenable ! Cet argent piqué dans la poche des policiers (il avait vocation à rémunérer des indics) était de l’argent public. Notre argent ! Voilà un présumé coupable que l’intérêt général ignore !

Bernard TAPIE

Un champion toutes catégories. Monsieur le brillant homme d’affaires, comme il se nomme lui même, s’est fait rouler ! Il a vendu une affaire (Adidas) à au Crédit Lyonnais 2 milliards de francs alors que ça en valait 11 ! Qui peu croire un instant que Bernard se soit trompé à ce point ! Lui qui connait tous les rouages de business ! Il réclame aujourd’hui 1 milliard d’euros d’argent public, notre argent, lui qui a été ministre de gauche ! Qu’il aille se…