J’ai vu pour vous le documentaire La révélation des pyramides de Jacques Grimault et Patrice Pooyard

En lisant le programme TV, je me suis laissé tenté par le documentaire proposé par RMC découverte sur les mystères des grandes pyramides. L’auteur écrit en effet : « Comme tout le monde, je pensais que tout avait été dit concernant la grande pyramide de Gizeh. Jusqu’au jour où je découvris que des faits inexpliqués restaient ignorés par l’égyptologie.

Alors j’ai enquêté, sans a priori, ni préjugés. Je voulais seulement comprendre comment la grande pyramide avait été construite, mais cette quête m’a menée au-delà de ce que je pouvais imaginer. Tout ce qui va suivre repose sur des faits. Cette aventure vous conduira à travers le temps sur les sites archéologiques les plus anciens et les plus énigmatiques de notre planète, aux confins de l’origine de notre civilisation, pour enquêter sur le pourquoi de la grande pyramide de Gizeh. » De quoi éveiller ma curiosité. Il est vrai que les images furent belles. Soudain, j’ai quitté mon canapé et me suis retrouvé sur dans les sables des Pharaons, les pentes brûlées de l’île de Pâques, les forêts impénétrables du au Pérou et du Mexique, dans les ruines du Cambodge… Un voyage de deux heures autour du monde pour découvrir les secrets cachés de civilisations oubliées. Car les auteurs du documentaire sont formels : les Égyptiens, mais aussi les autres peuples bâtisseurs, comme les Incas, n’avaient ni la technologie, ni la connaissance suffisante pour construire de tels ouvrages.

Des blocs de plusieurs dizaines de tonnes soulevés, ajustés au dixième de millimètre, des statues gigantesques dressées miraculeusement (voir ci dessous les colosses de Memnon), des alignements mystérieux vers les étoiles, des constantes mathématiques (Φ, Π) utilisées par les constructeurs, alors qu’elles ne furent découvertes que bien plus tard… Donc ? Donc les bâtisseurs ne furent pas ceux que nous croyons, ceux qui ont été retenus dans nos livres d’histoire. Ils étaient d’une civilisation aujourd’hui disparue, qui a laissé comme seul témoignage ces gigantesques constructions, qui délivrent à notre XXIème siècle un message…

Le plateau de Gizeh (2500 avant Jésus-Christ)

Le documentaire trouve son barycentre sur le plateau de Gizeh. Alors que le reste de l’humanité était vêtu de peaux de bêtes, notamment nous autres les Européens, une civilisation brillante voyait le jour sur les bords du Nil. Nous sortions à peine de la Préhistoire et pourtant des hommes furent capables de travaux pharaoniques (c’est le cas de le dire) que nous ne pourrions engager encore aujourd’hui ! La grande pyramide fut, d”après les textes, la dernière demeure de Khéops. Si tel fut le cas, sa construction a duré 20 ans. Elle est constituée de 8 millions de blocs. Donc le rythme d’un bloc par minute a dû être tenu 24 heures sur 24 ! Par ailleurs, les blocs sont assemblés avec un soin qui défit l’entendement : ils s’ajustent parfaitement. Une lame de rasoir ne passerait pas dans les interstices. Comment tailler ces blocs de plusieurs tonnes à la perfection et en gardant un tel rythme ? On a retrouvé sur place des outils rudimentaires qui ne peuvent à eux seuls permettre d’atteindre cette perfection. Telle est l’une des nombreuses question qui entourent la pyramide. Les éléments donnés pour expliquer sa construction ne tiennent pas !

La question des proportions

Le nombre d’or (ou Phi (Φ))
pyramide
Proportions des pyramides

On retrouve des constantes mathématiques un peu partout dans les proportions utilisées par les architectes : si l’on divise l’apothème (voir la coupe ci-contre) de la pyramide par sa demi-base, on obtient le nombre d’or (Φ) égale à 1.6 et des poussières. Ce nombre d’or est le résultat positif de l’équation Φ2-Φ-1 = 0. Il est connu en architecture comme la proportion idéale, celle qui permet l’harmonie des formes. Ce nombre d’or se retrouve aussi dans la chambre funéraire du roi. Rappelons que sa première définition mathématiques a été faite par Euclide en 300 avant Jésus-Christ (soient 2000 ans plus tard) dans ce fragment de texte : « Une droite est dite coupée en extrême et moyenne raison quand, comme elle est tout entière relativement au plus grand segment, ainsi est le plus grand relativement au plus petit. »

Pi transcendant. C’est-à-dire que, contrairement au nombre d’or, il n’est pas le résultat de la résolution d’une équation. D’où une difficulté supplémentaire. On ne peut pas le calculer mais seulement lui donner une valeur approchée. Le papyrus Rhind (deuxième période intermédiaire), attribué au scribe Ahmès, donne une première approximation de Pi, mais pas très précise. Or, si l’on divise le demi-périmètre de la base de la pyramide par sa hauteur, on trouve Π (pi) (enfin presque, 3.14285 pour 3.141159) avec une précision supérieure à celle de Ahmès. Hasard ou nécessité ?

Une Précision d’horloger suisse

La surface du niveau de la chambre du Roi est égale à la moitié de la surface de la base de la pyramide et ce avec une précision diabolique ! De même, la surface de des faces est égale (au centième de millimètre) à la hauteur de la pyramide élevée au carré ! Coïncidence ?

Les quatre angles de la pyramide donnent la direction des quatre points cardinaux avec une précision de 3 minutes !

Une architecture mondiale

mur paques
Mur de l’ile de Pâques

Que l’on soit à Gizeh, sur l’île de Pâques, au Pérou ou au Cambodge, on se rend compte que les constructions les plus anciennes sont les plus remarquables. Des blocs de plusieurs tonnes, de formes parfois très compliquées, sont ajustées au dixième de millimètre. Comment expliquer une telle homogénéité ? Comment ont-ils fait ? Et pourquoi ce type de construction disparaît ensuite ? Mystère.


Les murs incas

Personne n’explique les parfaites constructions que l’on trouve en Amérique du sud et attribuées aux Incas. On en retrouve sur le site du Machu Picchu et à Cuzco notamment.

mur inca
Mur inca

Conclusions

Il peut être reproché au reportage de cacher ses sources d’informations : un mystérieux « informateur » ne montre jamais son visage. Mais sa conclusion semble ne faire aucun doute : une civilisation très ancienne, technologiquement avancée, a légué aux Égyptiens (mais aussi aux peuples d’Amérique du Sud, d’Océanie ou d’Asie) des monuments qui défient le temps. Car seuls ces monuments sont arrivés jusqu’à nous. Ces monuments sont là pour délivrer un message ou plutôt une mise en garde : cette civilisation a disparu brutalement suite à un cataclysme, du type déluge, dopent on trouve d’ailleurs des récits dans un tas de textes anciens (L’ancien testament bien entendu, mais aussi les textes sumériens (l’épopée de Gilgamesh), babyloniens,…). Ce cataclysme aurait eu lieu lors de l’inversion du pôle magnétique de la terre, à l’origine de nombreuses perturbations qui peuvent notamment générer des changements climatiques. Le plateau de Gizeh est en fait une gigantesque horloge, le Sphinx regardant le ciel. Lorsque la constellation u taureau sera dans son axe, alors…