
La reproduction sexuée est quasiment universelle chez les eucaryotes : les organismes vivants constitués de cellules disposant d’un noyau (c’est-à-dire les plantes et les animaux). Elle suppose la fusion des gamètes mâles et femelles. Un gamète est une cellule spécialisée dans la reproduction sexuée en assurant le transfert d’une phase haploïde (un seul chromosome de chaque exemplaire) vers une phase diploïde (paire de chromosomes).
La protéine HAP2-GCS1 permet un passage contrôlé des spermatozoïdes à travers la membrane. Elle est une bonne candidate au rôle d’acteur dans le cadre de la fusion membranaire. Sa présence chez les animaux, les plantes et les protistes (les eucaryotes unicellulaires, c’est-à-dire, autres que les animaux (Métazoaires), champignons (Eumycètes) et plantes), et en particulier chez certains agents pathogènes (Plasmodium) suggère que la plupart des eucaryotes partagent un mécanisme commun de fusion des gamètes.
Des analyses ont montré que la protéine HAP2 a deux fortes similarité avec les protéines assurant la fusion de membranes de virus de classe II.
En d’autres termes, la fonction sexuée saurait été héritée d’une ancienne infection virale.

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