
J’ai vu pour vous Django d’Étienne Comar
Même si vous n’aimez pas le jazz manouche, courez-voir Django (Reda KATEB), deux heures dans la France de l’occupation, deux heures pour évoquer (enfin) l’enfer vécu par les tziganes, jusque-là étouffé par la Shoah, deux heures surprenantes, où on découvre la passion nazie pour la musique gitane, une musique a priori condamnée par la politique raciale du IIIème REICH, mais qui pourtant faisait danser les officiers SS. Incroyable. A tel point que Django lui même se sentait invulnérable. Goebbels ne l’avait-il pas réclamé à Berlin ?
Son amie, Louise de Klerk (Cécile de France), personnage un peu trouble qui oscille entre résistance et soirée à la commandantür, le mit en garde, lui ouvrit les yeux sur le destin réservé aux tziganes par le pensionnaire de la chancellerie Berlinoise.
Django est un instant partagé entre l’idée de protéger les siens en acceptant la tournée en Allemagne et la fuite. Il choisit la seconde option, qui le conduira à Thonon aux portes de la Suisse, hébergé par les siens dans des conditions misérables, sous la menace de l’arrestation…
Le Requiem composé par Django pour le souvenir des tziganes est magnifique.
Approuvé donc par LEDC
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