La quête de LUCA – les origines de la vie

Lorsque les chercheurs auront clairement dessiné le portrait robot de LUCA (Last Universal Common Ancestor), ils auront fait  un grand pas sur le chemin conduisant aux origines de la vie et auront définitivement envoyé les thèses créationnistes aux oubliettes de l’histoire.

Car tous les êtres vivants descendent d’un ancêtre commun, un premier signe de vie qui par la suite, sous la pression d’environnements divers, a évolué en plusieurs branches, donnant les différentes espèces végétales et animales que l’on connait aujourd’hui.

Des questions restent encore non élucidées : comment le mécanisme de duplication (des cellules) a-t-il vu le jour ? Car pour cela il faut une usine à dupliquer des molécules et ces usines à dupliquer sont elles-mêmes constituer de ces molécules. Il y a là un serpent qui se mort la queue. Voir l’article sur les origines de la vie.

Des travaux lèvent un premier voile. Ils on,té été publiés dans le  Angewandte Chemie International. Des chercheurs (dont certains français) ont réussi à fabriquer du proto-ARN sur un substrat qui ressemble à celui que la terre présentait à ses origines.

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ADN

L’ADN est le siège du patrimoine génétique. Il contient l’ensemble des informations nécessaires à la fabrication et au maintien en vie d’un être vivant. Il est constitué de deux brins reliés entre eux par des bases (T, A, C et G). Le brin lui-même est constitué de sucres et de phosphates. D’où un premier problème, le sucre (ribose) n’est pas table dans l’eau, candidat sérieux pour le milieu ayant abrité les premiers signes de vie. Avant ce monde ADN, a dû se construire un monde ARN. où le code était porté par un seul brin. Mais comment cet ARN s’est il constitué (sachant que les machines actuelles fabriquant l’ARN et hébergées par les cellules n’existaient bien évidemment pas).   Les chercheurs se sont intéressés à un proto-ARN : l’adénosine monophosphateadénosine monophosphate ou AMP. La silice a été utilisée comme substrat.

La silice a la faculté de concentrer les molécules intéressantes (sucres ou riboses, Adénine et phosphate) à sa surface grâce à des liaisons “hydrogène”. Ils ont obervé kla tréaction au microscope et ont identifié la formation d’une molécule intermédiaire :  le phosphoribosylpyrophosphate (PRPP). Celui-ci agit comme un catalyseur mais aussi en apportant de l’énergie pour former les premières ébauches de brins d’AMP.

Voilà une piste pour expliquer comment on est passé d’un monde minéral, immobile, à un monde biologique capable de s’auto-répliquer. Pas besoin de Dieu dans tout ça.

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