Georges PLASSAT, ancien PDG de Carrefour : une insulte pour tous les patrons

Tant qu’il existera ce genre d’attitude, ces types qui s’octroient des millions, ces patrons-voyous qui se gavent de dividendes, qui se payent de manière quasi-obscène, tout discours portant sur les dangers de la dette, sur les impôts, sur les avantages acquis, sur les efforts nécessaires à partager entre tous seront vains. Chaque initiative gouvernementale visant à réduire le train de vie de l’État (et donc du nombre de fonctionnaires), les dépenses des collectivités territoriales, les modalités de départ en retraite, les minimas sociaux,… même si elle est justifiée, se heurtera, et on le comprend, au mur de l’incompréhension.

extrait d’un tract de solidaires

Ces “grands dirigeants” jettent l’opprobre sur tous les patrons, petits et grands, assimilés à une caste intouchable, ultra-privilégiée, qui ignore les gens. Tous les “petits dirigeants” qui se décarcassassent pour maintenir à flot leur petite entreprise, s’endettent,  ne comptent par leurs heures sont du coup rangés dans cette même classe et jetés aux orties. On en connait tous, ces petits artisans qui emploient une dizaine de salariés, qui font 70 heures par semaine, créent de la richesse et de l’emploi et sont assommés de taxes en tous genres. Ils méritent mieux que l’image renvoyé par PLASSAT et ses acolytes. “Oui, mais ils ont beaucoup de responsabilités !” entends-je souvent. Voilà qui me fait hurler ! Même en cas d’échecs, même en cas de licenciement, même en cas d’incompétence flagrante, leur chute est amortie de brillants parachutes dorés. Un conducteur de car scolaire : voilà quelqu’un qui a de vraies “grandes responsabilités”, qui risque la prison à la première erreur de conduite. Pas PLASSAT !

Il faut que cela cesse. Personne, la retraire venue, n’a besoin de 13 millions d’euros pour vivre !