
Des cohues infernales de Katmandou où les klaxons et la poussière règnent en maître, des forêts subtropicales où les singes et les yaks s’amusent des quelques trekkeurs égarés, aux neiges éternelles des géants de l’Himalaya d’où s’écoulent des glaciers gigantesques, le Népal nous a livré ses trésors…
Des champs de cannabis, quelques cactus, une forêt de Rhododendrons, des arbres gigantesques, une touffe de bambous, là-haut des singes jouant sur des rochers, et puis de l’eau, de l’eau partout, sortant des montagnes, coulant sur le granit, inondant les terrasses des rizières, imprégnant les sols sous nos pieds, avant de s’épancher dans les cascades, les rivières qui se frayent des chemins entre les morceaux de montagnes tombés du ciel. La végétation disparaît, la vallée s’élargit découvrant la chaîne himalayenne encore lointaine. Il n’y a plus que de rares cyprès, des genévriers, une clôture sommaire qui abrite un troupeau de yaks. On a perdu 20°C et les bonnets ont recouvert les trekkeurs. Il faudra attendre le prochain lodge pour se réchauffer. Justement ! Au bout du chemin, derrière trois marches aléatoires et un rideau usé, un four enfume les téméraires déjà présents : des Népalais bien sûr, mais aussi une mosaïque de nationalités, des Coréennes aux cheveux roses posant devant leur perche à selfie, des Japonais high-tech scotchés sur leurs écrans, des Anglais en tweed bien élevé, des Suédoises susceptibles et des hordes de Français… Nos tee-shirts sentent bon le thé et le charbon de bois. Demain sera un autre jour : sur les cimes minérales qui dominent le Tibet, au pied des glaciers, entourés par les sommets enneigés… Bonne nuit à tous.
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