
Pour illustrer son propos, Le Monde a publié un graphique qui montre les inégalités de revenus en France. Effectivement, on constate qu’il y a un facteur 6 à 7 entre les plus bas (10% les plus pauvres) et les plus hauts revenus (10% les plus riches).
Mais ce graphique n’est pas complet (pour ne pas dire biaisé) : il devrait en effet intégrer les impôts sur le revenu (que payent essentiellement les hauts revenus) et les prestations sociales (que touchent les bas salaires). L’écart n’est alors plus que de 1 à 3, soit le plus faible des tous les pays de l’OCDE.

La France n’est donc pas le pays des inégalités mais le pays de la redistribution : 50 % des richesses produits dans notre pays sont redistribuées ce qui est un record mondial.
les 10% les plus pauvres (premier décile)
L’impôt progressif garantit la redistribution des revenus au premier décile : ils obtiennent 10 700 € de revenus (avec la redistribution) contre 6 900 € (sans la redistribution).
Le premier décile perçoit l’essentiel des prestations : 76 % du RSA socle – 72 % de l’AAH et de l’ASPA – 57 % des allocations logement – 51 % du RSA activité – 27 % des allocations familiales sous condition de ressources et 24 % des prestations familiales sans condition de ressources.
La redistribution bénéficie à 50% de la population (les 5 premiers déciles).
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