La responsabilité des médias dans le phénomène des casseurs

La stratégie de l’ultra-gauche, incarnées aujourd’hui dans les black blocs, est assez simple : utiliser des nobles causes et provoquer des incidents impliquant la police pour donner aux médias des images spectaculaires ! Elle sait que les journalistes, préoccupés par le sensationnel générateur d’audimat, choisiront le meilleur angle pour donner l’illusion qu’un feu de voiture embrase toute une rue ; Elle sait que l’image d’un blessé tournera en boucle sur les chaînes d’information continue ; Elle sait que le portrait d’une militante exfiltrée manu militari par la police sera en Une des journaux ; Elle sait que le spectacle de l’évacuation d’un camp de migrants Place de la république sera joué et rejoué sur tous les supports ; c’est encore mieux s’il y a dfdes larmes, des vêtements déchirés, du sang, si la victime est une femme, si le policier sort son arme… Et enfin, elle sait que cette exploitation biaisée de la réalité donnera l’impression d’une violence policière généralisée… L’ultra-gauche enfin sait que la police est le pilier de l’État, son mur porteur et que s’il lâche tout devient possible.

La populace ne peut faire que des émeutes. Pour faire une révolution il faut le peuple. Victor HUGO.

La responsabilité des médias dans le phénomène des casseurs

Bien sûr, il serait déloyal de jeter l’opprobre sur toute la profession qui, pour sa grande majorité, fiat un excellent travail. Ces journalistes ont-ils simplement conscience de se comporter comme de véritables complices des casseurs en manipulant, sans doute inconsciemment, l’opinion : on les voit tendre leur smartphone au-dessus des têtes, courir vers la fumée, suivre les émeutiers les plus excités, à la pèche aux images. Ils ne ratent rien : aucune matraque, ni jet de gaz, ni lignes de policiers, ni visage éborgné, ne scooter incendié. Ils sont là pour ça, pour vendre leurs images aux plus offrants… Ils ne sont pas là pour faire surgir la vérité, être objectif, répondre à des question simples, comme : Quelles sont les revendications ? Qui provoque qui ? Est-ce légitime de brûler une voiture ? En revanche, vous connaitrez le nombre de biens dégradés, de manifestants blessés, de policiers mobilisés. Vous aurez le doit au témoignage d’une victime dénonçant l’attitude de la police et qui souhaitera que ” Macron dégage ! “

Quelques centaines de casseurs peuvent ainsi donner l’impression que Paris brûle.

Quelques minutes plus tard, en fond d’écran des débats télévisés, tournent et retournent ces guirlandes numériques, ces prises de vue trompeuses qui font l’opinion. C’est un drame. Est-ce encore de l’information ? Fort de ce succès médiatique, le casseur est encouragé à recommencer.