J’ai écouté pour vous Jean-marc JANCOVICI sur France Info

Toujours intéressant sur les sujets portant sur le changement climatique, Jean-marc JANCOVICI a été interrogé sur le projet de loi Climat. Son verdict, est sans appel : si on n’avance pas sur la question, si nos chances de respecter les accords de Paris sont maigres, ce n’est pas par manque d’ambition sur le loi climat, c’est tout simplement parce que les Français (et les autres) ne sont pas prêts. Le danger n’est pas assez visible, n’est pas assez concret pour que les gens acceptent de modifier leur mode de vie. Respecter les accords de Paris impliquerait une réduction annuelle des émissions de CO2 équivalente à ce que l’on a connu pendant cette longue année COVID. Qui est prêt (à part quelques très rares convaincus) à vivre aussi sobrement ? Qui est prêt à renoncer aux vacances à l’autre bout du monde ? Qui est prêt à troquer son pavillon contre un appartement ? A ne plus manger de viande rouge, à refuser le changement programmé pas son opérateur de mobile, à se passer de voiture, de pistes enneigées… La liste est longue bien entendu. Et la réponse est brève : peu de monde. Trier ces déchets, passe encore car ça n’entrave pas le mode de vie. En revanche, toucher à des fondamentaux comme les vacances ou la voiture : voilà la ligne rouge sur laquelle 98% des Français sont scotchés ! Ils se disent pour la défense de l’environnent, accuse l’État de ne pas en faire assez (Loi climat pas assez ambitieuse), mais ont-ils balayé devant leur porte ? Ils trouveraient, dans leur ramasse-bourriers, de quoi changer les choses…

Un commentaire sur “J’ai écouté pour vous Jean-marc JANCOVICI sur France Info

  1. Janco explique également dans une conférence que ce que nous faisons aujourd’hui en émissions supplémentaires ou en réduction d’émissions de gaz à effet de serre n’aura d’effets, bons ou mauvais, que dans 20 ans. Autrement dit pour les 20 ans qui viennent c’est plié. Qui veut faire des sacrifices énormes pour n’en voir les effets (très minimes) que dans 20 ans avec des « si » quasi irréalisables : si tout le monde est vertueux… et s’il est toujours vivant. Franchement là je crois que c’est foutu. Il ne reste qu’a espérer que le GIEC se goure.