Quand on jouait tous les quatre, il fallait voir ça. En plus d’être célèbre, j’allais dans plein d’endroits, avec la joie de jouer avec John, George et Paul. J’en ai de très bons souvenirs, et l’émotion de tout cela… L’autre côté de cette histoire, c’est que nous avons travaillé très dur. Je disais ça à quelqu’un l’autre jour – si Paul n’avait pas été dans le groupe, nous n’aurions probablement fait que deux albums parce que nous étions des fainéants. Mais Paul est un bourreau de travail. John et moi étions assis dans le jardin à profiter de la nature et le téléphone sonnait, et nous savions que c’était lui : ‘Hey les gars, vous voulez venir ? Je suis en studio !’. J’ai déjà raconté ça à Paul, il connaît cette histoire, on a fait trois fois plus de musique qu’on ne l’aurait fait sans lui, parce que c’est un bourreau de travail et qu’il adore se lancer. On était très heureux une fois le travail terminé, mais au départ, on traînait toujours les pieds. Quand on lui a demandé s’il y avait des jours où il ne pensait pas à George et John, Starr a répondu : Oui… Ça ne veut pas dire que je ne les aime pas, mais il y a des jours où vous êtes dans tout ce que vous faites. Et puis certains jours, ça fait vraiment mal…John et George me manquent vraiment, ils étaient mes amis. Ils n’étaient pas que des musiciens.Je suis enfant unique mais j’aime dire que j’ai eu trois frères, c’était génial.
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