
Dans un coin du parc à l’abri
Soucieuse de ses gestes ralentis
Comme dans ce poème de Corneille
Elle prend le soleil, la vieille
Le temps a ses plus belles roses
S’est plu à faire un affront
De ses charmes, ne reste pas grand-chose
Marquise, Corneille avait raison
Son univers se réduit chaque jour
Un horizon masqué par les tours
Une vie, un banc, des abeilles
Elle se contente de peu, la vieille
Le temps a ses plus belles roses
S’est plu à faire un affront
De ses charmes, il ne reste pas grand-chose
Marquise, Corneille avait raison
Ses yeux qui étaient si doux
Le souvenir d’un charme fou
Il ne reste que peu de lumière
Enfouie, tout au fond de la vieille
Une vie en quelques photos
Qu’elle cache son manteau
Rangées dans un vieux pot de miel
Voilà ce qui reste de la vieille
Le temps a ses plus belles roses
S’est plu à faire un affront
De ses charmes, il ne reste pas grand-chose
Marquise, Corneille avait raison
On s’est battu aux portes de ses bras
Espérant un sourire d’Emma
Aujourd’hui, on la remarque à peine
Sur son banc tranquille, la vieille
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